8/19/2017

[Fr] Il décide de réaliser une table démontable en bois de palette en 1 weekend, vous n'imaginerez jamais ce qu'il s'est passé ensuite

⭐️ Avant de commencer cher lecteur, n'hésite pas à choisir le niveau de sémantique souhaité pour lire cet article.

🎓 Ce billet est écrit en StretchText, concept que j'avais déjà développé en 2014 (plus d'informations ici) et que je reprends ici mais cette fois-ci en exposant le choix de la sémantique au lecteur au lieu que d'exposer le choix sur la profondeur de l'information.

Publier un billet avec un titre putaclic, check 👌.

Sortons un instant du monde aseptisé high-tech et revenons au monde physique. L'idée de ce billet est de partager les erreurs et les succès liés au projet de création d'une table à manger... en bois de palette... en un weekend, rien que ça !

J'ai toujours aimé travailler le bois. Tout petit, une fois la journée d'école terminée, je descendais dans l'atelier de mon grand-père (décédé depuis peu) pour y travailler en sa compagnie. Je clouais tout ce qui me passait sous la main et ma plus grande réalisation — à date — avait été un traîneau de Père Noël de la longueur d'une voiture break. Ce projet de table est l'occasion parfaite d'un retour aux sources et au plaisir de travailler à nouveau le bois.

Un retour aux sources qui d'ailleurs est assez récent...

A la recherche de la parfaite table à manger

Fraîchement installé dans le centre de Rennes, il manquait à mon salon une table à manger. Après moult recherches sur l'inter-web et des pins anticipés sur Pinterest, je découvre enfin le saint graal, chez Ligne-roset. La table parfaite, réunissant robustesse, légèreté, esthétisme et praticité !

Mais (car il y a toujours un mais) elle était bien trop grande pour pouvoir entrer par l'escalier. L'appartement étant dans un immeuble historique, il est sans ascenseur. La location d'une monte meuble était alors nécessaire... bref... beaucoup trop de paperasse pour si peu !

Sans perdre espoir et aspirant manger autrement que debout, je décidai donc de réserver le weekend suivant à la réalisation d'une table (... et d'une chaise). Mais pas n'importe quelle table...

C'était ambitieux, rendons cela impossible

La design de la table devait répondre à plusieurs contraintes :

  • La première était temporelle, il fallait réaliser la table en un weekend afin de pouvoir... tout simplement l'utiliser et arrêter de manger debout.
  • La seconde était que la table devait être démontable en 6 pièces : 4 pieds, 1 cadre et 1 plateau — bref, interopérable et modulaire par design (déformation professionnelle) — afin d'être transportable dans une voiture entre l'atelier (si l'on considère que travailler dehors, sur du bitume, est un atelier) et l'appartement.
  • La table devait être réalisée en bois de palette parce que... j'avais accumulé un petit stock, les réalisations précédentes aidant. En cas d'échec du projet seul mon temps aurait été gaspillé, l'erreur était donc autorisée, ce qui n'est pas sans importance lorsque l'on a jamais construit de table de sa vie !

Dès cette étape, séparer le cadre de la table de son plateau était fondamental. Il permettait de rendre le plateau de la table interchangeable et donc de gagner énormément de temps sur la réalisation de sa première version. Cette approche me permettait des évolutions futures à faible coût d'huile de coude. La première version du plateau se devait simplement d'être fonctionnelle. Je pourrais ensuite à loisir créer de nouveaux plateaux plus esthétiques.

Premier weekend - le cadre

Le cadre devait avoir pour dimension 150cm L x 95cm l. Les planches de palette ont donc d'abord été rabotées (un Ryobi) puis poncées (avec une ponceuse excentrique Bosch PEX 400) et enfin découpées à la scie circulaire (avec une Bosch PTS 10 dont je suis très satisfait !)

Ce qui est assez embêtant avec le bois de récupération c'est que les planches ont parfois déjà beaucoup travaillé et deviennent tordu, il faudrait utiliser une dégauchisseuse (comme celle-ci par exemple) pour les remettre droites, mais Rome — comprendre : la complétude du matériel dans l'atelier — ne s'est pas construite en un jour !

Bref. Pour gagner du temps, j'avais acheté des équerres (comme celle-ci et celle-ci) afin de réduire au maximum le travail du bois en prévoyant que la suite allait être beaucoup moins facile (avec le recul, c'était un bon point d'anticipé !)

J'aurais préféré réaliser directement les joints en bois mais cela sera pour une prochaine fois !

Après quelques ajustements, le cadre était fin prêt!

Premier weekend toujours (\o/) les pieds

Là ça se complique, il faut aller vite, utiliser les outils à disposition, avoir si possible un rendu assez design, tout en garantissant la solidité de la structure.

Malheureusement n'ayant pas de poutre en bois adéquate sous la main, j'ai décidé de faire une entrave à la règle du "tout-en-palette" d'aller m'approvisionner au Mr Bricolage du coin.

Soyons franc, le plan initial était somme toute très simple...

Mais il s'est avéré être trop classique et difficilement réalisable avec les outils à disposition dans le temps imparti.

Par contre, en utilisant la scie circulaire à bon escient, les 4 pieds ont pu être découpés en croix avec une particularité esthétique. L'idée était de former une pyramide sur la base de la croix et une fois le cadre de la table imbriqué que le cadre donne l'impression d'être en lévitation au dessus de la pyramide (avec 2mm d'espace).

Et hop ! Le tour est joué !

Plusieurs pistes d'amélioration à ce stade :

  • Des triangles en bois ou en acier aurait pu être vissés au dessus des coins du cadre afin d'assurer plus de robustesse à la structure.
  • L'imbrication des pieds a été réalisée au cas par cas. Les pieds sont donc numérotés pour tenir compte des quelques millimètres de différence au niveau des angles du cadre. Ce n'est pas parfait mais ça permet d'assurer une stabilité de la table au millimètre près.
  • Avec suffisamment de temps j'aurais pu réaliser un tour à bois de fortune et créer un peu de style aux niveaux des pieds... Mais le temps étant le facteur limitant de ce projet, oublions cela pour l'instant.

Malheureusement un problème insurmontable pointait le bon de son nez. Le weekend touchait à sa fin. Plutôt que de bâcler le plateau, j'ai préféré me résigner et attendre une semaine de plus — augmentant par la même ma motivation 😏 -. Une semaine plus tard, le second acte pouvait commencer.

Acte second - Le plateau

La seconde étape a d'abord consisté à sélectionner des planches pas trop pourries (ce qui concernait la majorité du stock). Puis d'une longueur suffisante. On notera l'usage de serre-joints Wolfcraft qui sont toujours un réel plaisir à utiliser, c'est clairement l'un des meilleurs achats que j'ai pu faire dans le domaine !

La bonne astuce a été de les numéroter afin de pouvoir retourner le plateau intégralement sans se tromper dans l'ordre des planches.

Visse moi ça

Vient ensuite l'étape du vissage avec une Bosch PSB 1800 dont je suis franchement super satisfait. Pour cela, j'ai coupé en deux grâce à la scie circulaire une planche, puis je l'ai placée sur la tranche pour assurer un maintien rigide au niveau des deux longueurs du cadre. Ensuite, une à une, j'ai bloqué les planches à fixer au plateau par le dessous grâce à un serre-joint (afin d'assurer qu'elles touchent bien le cadre) tout en bloquant la planche de maintien du plateau.

Les vis utilisées étaient de 60mm pour cette opération. Les 35mm ont été utilisées pour fixer les équerres. Des pointes n'auraient pas suffit elles n'ont pas un caractère bloquant.

Ici l'erreur que j'ai faite a été de ne pas prendre le temps de poncer les planches avant de les visser. J'en étais conscient au moment du vissage parce que je voulais vérifier que tout s'imbriquait bien avant de passer à l'étape de ponçage. Encore une fois, la gestion du temps était clé et il était hors de question de passer un weekend supplémentaire à l'ouvrage.

La découpe

L'astuce est de créer une règle en bois, de la bloquer avec des serre-joints et de l'utiliser pour guider la découpe de la scie sauteuse (il s'agit d'une scie sauteuse 750W Titan). Le résultat était déjà très propre !

Égalise moi tout ça (au rabot) !

Comme toutes les planches n'avaient pas la même épaisseur, il fallait égaliser. Un bon coup de rabot pour enlever les millimètres en trop et hop, plus aucune différence !

Le ponçage - start game

A ce moment là du projet, je n'avais qu'une petite ponceuse excentrique, je savais qu'une ponceuse à bande était l'outil adéquat mais je ne pensais pas encore en faire l’acquisition. J'ai vite déchanté...

Outre le fait que le ponçage soit très très lent, le processus était peu efficace, même avec un grain de 40. La puissance de la ponceuse était trop faible pour la tâche, il était temps de passer au niveau supérieur.

Après 1 heure de ponçage long et imparfait s'en était trop

Le ponçage - god mode

Cette ponceuse, c'est un peu la grosse bertha. Quand on la sort, c'est 750 Watts (Bosch PBS 75 AE) pour clore instantanément tout débat. Dans le mille.

En moins de 15 minutes, le plateau était intégralement poncé avec une bande de 36... du 36 ! Quelques dizaines de minutes plus tard c'était au tour de la bande de 80 et pour terminer la bande de 120. A cette étape le plateau et ses bords sont uniformes et il ne s'agit que de finition.

Malheureusement je n'ai pas trouvé de bande de 240 pour assurer une finition et un polissage parfaits mais le résultat était déjà satisfaisant pour un premier jet. Nous dirons qu'il s'agit là du MVP en attendant une v1 !

Un dernier passage avec la ponceuse excentrique et un disque de 120 et il ne restait plus que l'étape du huilage.

L'huile

Pour l'huile (Huile et protection V33, 0.5 L, miel, fabriqué en France)j'avais choisi du "Miel mat" (A+ au niveau de la qualité de l'air), mais c'est surtout une question de goût. Avec le recul, j'aurais peut-être dû prendre Chêne foncé mais cela sera pour un prochain plateau !

Après deux couches et 2h de séchage entre chaque, le résultat était impeccable !

Le weekend se terminait, s'ensuivit un démontage et 2h de route. J'ai pu installé comme prévu la table dans l'appartement avec un résultat qui — je trouve — valait la peine d'attendre 2 semaines !

Packshot

Il ne me restait plus bien entendu qu'à prendre une photo en mode hipster-stagram et la boucle était bouclée !

Tu as lu jusqu'ici ? Bravo 🎉 et merci 🙏 ! N'hésite pas à suivre mes trouvailles et réalisations DIY/Craft/Maker sur Pinterest et Instagram.


[Mise à jour] 2 weekends plus tard c'est toute l'équipe de KillBug qui l'utilise pour travailler !

8/17/2017

Free custom pixel tracking with Google Spreadsheet

I think this is one of the simplest*, serverless™*, free forever, way to build a pixel tracker.

  • Create a new Google Spreadsheet
  • Tools > Script editor...
  • Copy/paste the code below
  • Publish > Deploy as web app...
  • Use the generated link inside an <img src="PASTE_URL_HERE"/>
  • Enjoy.
function doGet(e) {
  if(!e.parameter.id){throw new Error('Query parameter "id" is required')}
  var as=SpreadsheetApp.getActiveSpreadsheet();
  (as.getSheetByName('logs') || as.insertSheet('logs')).appendRow([new Date().toISOString().substring(0, 16).replace('T', ' '), e.parameter.id,  HtmlService.getUserAgent()]);
  return HtmlService.createHtmlOutput('http://blog.fgribreau.com/2017/08/free-pixel-tracker-with-google-spreadsheet.html');
}

* yes, you could also use the pixel tracker from Google Analytics.
* yes, it's a troll.

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Made with on a hot august night from an airplane the 19th of March 2017.